mercredi 13 février 2013

Marche pour l'abrogation de la loivd'amnistie de 1993

Reportage photo de la marche organisée le 9 février 2013 par l'AJD/MR pour l'abrogation de la loi d'amnistie votée en juin 1993
Arrivée d'Ibrahima Moctar SARR sur la place de la mosquée marocaine

La marche à l'approche du carrefour de la Polyclinique, IMS avec les représentants des organisations au premier rang

Représentant COREMI, IRA et FONADH  
 
 AVANT LE DEPART DE LA MARCHE...
 

lundi 6 juin 2011

INTERVIEW AU CALAME

Chers compatriotes

Ci après l'interview que j'ai accordé au Calame parue le mardi 31 mai 2011 et qui clarifie nos rapports avec la majorité présidentielle et revient sur nos contributions pour le règlement du passif humanitaire.


Je lance un appel à tous les militants et sympathisants de l'AJD/MR pour une mobilisation optimale dans la perspective des prochaines élections municipales et législatives pévues en octobre 2011.

___________________________

Le Calame: Votre parti a intégré la Coordination de la Majorité Présidentielle (CMP), depuis quelques mois. Quel bilan faites-vous de ce ralliement? Etes-vous satisfait du mode de fonctionnement de la CMP?

Ibrahima Moctar Sarr
: En arrivant à la CPM, nous savions à quoi nous en tenir. Même si certains ne semblent, toujours pas, le comprendre, nous n’avons cessé de faire la différence, entre le président Mohamed Ould Abdel Aziz et la vingtaine de partis qui le soutiennent et qui ne peuvent pas être mis, tous, dans un même sac :

c’est tout un monde, des ultra-conservateurs du système hérité de Maaouya, aux réformateurs, partisans d’une transition, pacifique, vers un régime consensuel, plus démocratique, mieux à même de répondre aux véritables questions nationales, comme celles de la cohabitation, de l’esclavage, ou du partage du pouvoir politique et des richesses nationales.

Je dois vous dire, pour répondre à votre question, qu’une fois passés les premiers clashs, il y a des possibilités de meilleur avenir, il faut y croire. Nous sommes loin des objectifs que nous nous étions fixés mais nous sommes en train de mettre de l’ordre dans le fonctionnement de la machine et nous continuons à dire: INA WONA !

Nombre d’observateurs, surtout négro-mauritaniens, s’étonnent de votre soutien actuel à Mohamed Ould Abdel Aziz, après vos réticences à sa main tendue, au lendemain de son putsch. Est-il, aujourd’hui, disposé à satisfaire les conditions que vous aviez fixées, lors de votre première rencontre? Qu’est-ce qui a changé, entre temps, pour justifier votre départ de l’opposition?

L’AJD/MR, qui avait décliné l’offre de faire partie du dernier gouvernement du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, pour s’être vu refuser d’en discuter les conditions, avait demandé la même chose au président du HCE (Haut Conseil d’Etat). Vous vous souvenez du sort qui fut réservé aux 35 points de la plateforme que nous lui avions adressée, avec le RFD, le HATEM et le MDD. Nous avons, toujours, subordonné notre participation à un gouvernement, à la discussion des conditions de cette participation. Il faudrait, également, nuancer, entre une participation, active, à la gestion d’un pouvoir et le soutien, tacite, qu’on peut apporter à ce pouvoir. Dès le changement intervenu, le 6 août 2008, l’AJD/MR en a pris acte. Après plusieurs rencontres avec le général Ould Abdel Aziz et une fois appréciées les premières mesures prises, par la transition militaire, pour l’unité nationale, la lutte contre la gabegie et le gaspillage, nous l’avons soutenu, tout en attendant de pouvoir l’accompagner concrètement, après discussions sur certains aspects de son programme.

Ce qui a motivé notre adhésion à la majorité, c’est que celle-ci a accepté de prendre en charge les sept points que nous avions proposés, un accord largement diffusé. C’est, également, ce que nous avons écrit, dans un document intitulé «ce qu’en pense l’AJD/MR», publié le 26 janvier 2010, où nous décrivions un président décidé, avec pragmatisme, à se libérer du système qui l’a enfanté. Il avait besoin d’être soutenu par les forces de progrès, face aux nostalgiques du système, qui tiennent à préserver leurs acquis, vaille que vaille.

Quelque temps après l’intégration de l’AJD à la CMP, le président de la République vous a demandé de vous impliquer dans la gestion du «passif humanitaire». Peut-on savoir si vous avez, déjà, pris contact avec le colonel Dia Adama, chargé dudit dossier à la Présidence? Si oui, où en est celui-ci, aujourd’hui?

Comme vous le savez, une commission nationale a été mise sur pied, pour recenser tous les fonctionnaires victimes des événements de 89-91. Elle a terminé ses travaux et a dû déposer son rapport. Je crois savoir, aussi, que, du côté de l’armée et des forces de sécurité, le même travail a été effectué, par les états-majors concernés. Il restait une frange, importante, des victimes du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya qui n’avaient pas été prise en compte, Il s’agit de ceux de la période allant de 1986 à maintenant. J’ai été chargé, par le chef de l’Etat, d’en dresser une liste exhaustive, aux côtés du colonel Dia Adama, chef d’état-major particulier du président de la République, et de proposer des solutions, pour l’apurement de ce dossier. La commission que nous avons mise sur pied est au travail et sollicite l’aide de tout un chacun, pour l’identification, complète, des intéressés, en vue de la régularisation de leur situation.

Quelle évaluation faites-vous des premiers pas franchis, vers le règlement du dossier: prière aux morts et indemnisations des ayant-droits, dont la gestion a suscité des grincements des dents?

La situation politique de notre pays est complexe. Le chemin, vers une démocratie véritable, sera long et parsemé d’embûches. Notre communauté est divisée en tribus et ethnies, nous vivons, encore, un système esclavagiste et ségrégationniste. Les différents schémas proposés, par la classe politique et, même, les régimes militaires qui se sont succédé au pouvoir, n’ont pas donné satisfaction; celui de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya a aggravé la situation, à tout point de vue, jusqu'à saper les fondements mêmes de la Nation. L’opposition, rattrapée par cette question nationale, n’a pas pu ou su jouer le rôle qu’on attendait d’elle. Cependant, le consensus national sera, nécessairement, dicté par l’évolution des mentalités, face aux risques d’éclatement, à Dieu ne plaise, où personne n’aurait rien à gagner. C’est ce que le président Ould Abdel Aziz a compris. Mais il ne confond pas vitesse et précipitation, surtout en ce qui concerne ces questions sensibles. Le principal est d’en admettre le principe. Par rapport au passif humanitaire, le discours de Kaédi, les différentes actions de réparation sont à saluer, de même que les récentes mesures concernant les sépultures; il faut, simplement et à chaque fois, associer les intéressés. Les résistances de l’ancien système sont encore très fortes. Le plus souvent, l’administration bloque les décisions annoncées, par incompétence, sabotage ou mauvaise volonté. L’impression est qu’on fait du surplace, si l’on ne recule pas, selon certains sceptiques, mais, à y voir de près, les choses avancent; lentement, certes, mais sûrement. La vigilance reste de vigueur, en ce qui nous concerne: nous sommes à la majorité pour encourager le président à aller plus loin, son échec serait, fatalement, le nôtre.

Selon nos informations, près d’une quarantaine d’ayant-droits recensés attendent, toujours, le versement de leurs indemnisations. La commission chargée du règlement semble traîner le pas, arguant de problèmes de «vérifications». Avez-vous obtenu des clarifications, sur ce point précis?

Non.

Vous vous battez, ardemment, pour le règlement de ce douloureux dossier. Quelle solution vous semble la meilleure pour le solder, définitivement? Pensez-vous que la dernière mesure du pouvoir, visant à établir une cartographie des lieux de sépulture de tous les mauritaniens tués, depuis l’indépendance, peut aider à le clore? Ne craignez-vous que cela ne ravive les tensions?

L’AJD/MR ne subordonne pas les réparations des préjudices matériels subis, aux devoirs de vérité et de justice, qui ne sont pas, par ailleurs, négociables. On a perdu trop de temps pour indemniser les veuves et les orphelins qui attendent depuis vingt ans. Certains sont morts, entre-temps. Dès l’instant où les préjudices sont identifiés et les ayant-droits connus, il faut procéder aux réparations. Cela va des veuves aux fonctionnaires, des commerçants aux autres victimes, civils et militaires, en passant par le problème des terres confisquées qui doivent être restituées. Viendra, par la suite, le devoir de vérité et de mémoire, l’indentification des coupables, pour déboucher sur le devoir de justice. Notre parti qui milite pour le pardon, à la manière des Sud-africains, dans le cadre d’une commission «vérité et réconciliation», estime que c’est la plus sage démarche qui présente le moins de risque de dérapage.

L’identification des lieux de sépulture est, en soi, un pas important, vers le devoir de vérité et de mémoire; loin de raviver les tensions, elle permettra de décharger les ayant-droits et parents des victimes, d’un grand poids, en leur permettant de faire le deuil des disparus et de prier sur leurs tombes.

L’actuel président de la République vous semble-t-il réellement déterminé à fermer cette parenthèse, douloureuse, de l’histoire de la Mauritanie ? Jusqu’où pourrait-il aller, au delà de la volonté politique affichée?

Si nous n’étions pas convaincus de la réalité de cette détermination, nous ne l’aurions, jamais, soutenu. Je ne suis pas naïf au point de croire que les militaires sont, totalement, dessaisis de la gestion du pouvoir. Quand le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi crut, un instant, sur les conseils de certains hommes politiques, qui le voyaient moins en homme de paille des militaires qu’en transition, concertée, de leur transition, à la fiabilité des institutions et des prérogatives que son statut lui conférait, il commit, là, l’erreur fatale. Comme nous l’avons toujours clamé, haut et fort, les militaires sont mieux placés pour régler cette question, en collaboration, bien sûr, avec les hommes politiques qui n’ont pas réussi, jusqu’ici, à prendre le pouvoir et le conserver. Cela dit, le président Ould Abdel Aziz doit négocier ce virage inévitable et nous devons l’y aider.

Une de vos préoccupations concerne la place des langues nationales (Pulaar, Wolof, Soninké) dans le système éducatif mauritanien. En avez-vous discuté avec le président, lors de vos différentes rencontres? Qu’en pense-t-il?

La question des langues nationales a, toujours, été au cœur de nos discussions. Un des points essentiels de l’accord avec la majorité concerne l’officialisation des langues nationales et leur place dans les médias publics. Il a été convenu de la nécessité de procéder à la reprise des activités de l’Institut des Langues Nationales (ILN).

La question de l’esclavage continue à faire des vagues, les Négro-mauritaniens se battent, pour plus de représentativité, au sein du gouvernement, de l’administration, des différents corps de l’armée et des forces de sécurité. Comment, dans ces conditions, le président de la République peut-il consolider l’unité nationale de ce pays, comme il le prétend? De quels atouts dispose-t-il, pour cela?

Je crois avoir répondu à cette question.

La situation politique du pays est caractérisée par une crispation des positions, entre le pouvoir et l’opposition, quand bien même les uns et les autres appellent au dialogue. Pensez-vous que les deux camps finiront par s‘asseoir autour d’une table, pour décrisper la scène politique nationale?

Le dialogue est, non seulement, possible mais indispensable. Pour permettre à l’opposition de jouer, concrètement, son rôle de contrepoids, si tel est son désir, il faut, nécessairement, que les conditions d’un débat politique serein et d’une véritable alternance soient réunies. Cela ne peut être le fruit que d’un dialogue libre de toute contrainte. Le problème qui se pose, en réalité, est de savoir pourquoi recherche-t-on le dialogue. Celui-ci vise-t-il, pour le pouvoir, à neutraliser l’opposition, en l’intégrant en son sein? Pour cette dernière, à trouver une formule de cogestion, avec le pouvoir, pour partager le gâteau? Troubles hypothèses… Si, par contre, le dialogue vise, seulement, à susciter les conditions d’une véritable alternance politique, par le biais d’un code électoral consensuel, l’accès libre aux médias publics, le respect des libertés individuelles et collectives, les deux partis doivent pouvoir trouver un terrain d’entente.

Dans une récente interview au Calame, le président Messaoud Ould Boulkheir, qui venait d’être reçu, en audience, par le président de la République, s’est dit très convaincu que le dialogue est, plus que jamais, à portée de main. Partagez-vous cet optimisme? Au passage, quel rapport entretenez-vous avec le président de votre ancien parti?

Oui, je partage cet optimisme et je me félicite que le président Messaoud, un acteur incontournable, soit favorable au dialogue politique avec le pouvoir. Quant à nos rapports personnels, cela fait belle lurette que nous ne nous sommes pas vus.

Des élections municipales et législatives sont prévues, en principe, à la fin de cette année. Est-ce que l’organisation de tels scrutins est possible, sans dialogue entre le pouvoir et l’opposition? L’AJD participerait-elle à ces élections? Que faudrait-il faire, pour organiser des élections transparentes et apaisées?

Conformément à sa ligne politique, l’AJD/MR participera à toutes les élections mais nous souhaitons qu’elles ne soient organisées qu’après un dialogue avec l’opposition

Le gouvernement de la République a lancé, il y a quelques jours, l’opération dite «enrôlement des populations». Qu’en pensez-vous? L’AJD a-t-elle été consultée ou informée? Les craintes, exprimées par certains négro mauritaniens, sont-elles justifiées, à votre avis ?

Non, nous n’avons pas été consultés, à proprement parler, mais le chef de l’Etat nous en avait, souvent, entretenu et donné des assurances, quand à la bonne marche des opérations. Mais, vous savez, comme pour toutes les autres affaires, l’administration est souveraine… Les abus et les mauvaises volontés seront au rendez-vous. Il faut rester vigilant.

Les prix des denrées de première nécessité n’arrêtent pas de flamber, en Mauritanie. N’avez-vous pas l’impression que le gouvernement parait incapable d’endiguer ce phénomène, devenu presque endémique?

L’Etat doit rechercher des solutions à long terme, en instaurant une politique visant à l’autosuffisance, en produits de première nécessité, et à l’instauration d’une véritable concurrence, pour casser les monopoles.

Propos recueillis par Daly Lam


Le Calame

dimanche 19 juillet 2009

FELICITATIONS DU VAINQUEUR DE LA PRESIDENTIELLE DU 18 JUILLET









Le Ministère de l'Intérieur vient de proclamer officiellement la victoire du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz.

J'adresse mes vives félicitations au nouveau Président de la République.

Je prie la presse nationale et internationale de bien vouloir assister à la

conférence de presse que je tiendrai demain

20 juillet 2009 - 12H

au siège de notre parti sis à F Nord pas loin de l'Hotel Aziza.


Je ne terminerai pas sans féliciter aussi les militants de l'Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) qui, malgré les difficultés financières rencontrées pour démarrer une seconde campagne électorale après le report de l'élection présidentielle initialement prévue le 6 juin 2009, ont maintenu l'AJD/MR dans la même position sur l'échiquier national consacrée en 2007 par son ancêtre: le Mouvement pour la Réconciliation Nationale.

Nouakchott le dimanche 19 juillet 2009

IBRAHIMA MOCTAR SARR

Candidat à l'élection Présidentielle du 18 juillet 2009 et

Président de l'Alliance pour la Justice et la Démocratie / Mouvement pour la Rénovation

(AJD/MR - MAURITANIE)

www.ibrahima-sarr.blogspot.com/

email: ibrahima.sarr.blog@gmail.com

Site du parti : www.ajd-mr.org

dimanche 16 novembre 2008

DU PALAIS DES CONGRES A LEMDEN

Le Haut Conseil d’Etat vient d’assouplir les conditions de détention du président déchu en le transférant de sa villa-prison du Palais des congrès de Nouakchott vers son village natal de Lemdem.

Autoriser la sortie de monsieur Sidi Ould Cheikh Abdallahi de son isolement carcéral sans entraver son droit de s’exprimer pour donner sa propre lecture du coup d’Etat du 6 août 2008, constitue un pas important et traduit un changement d’attitude du HCE qui jusque là était resté sourd aux appels de la communauté internationale.

Mon parti et moi-même nous félicitons de cette décrispation du climat délétère qui s’est installé dans le pays depuis la reprise du pouvoir par les militaires et espérons que cela contribuera au dégel de la crise actuelle.

Nous espérons aussi que la mise en résidence surveillée de l’ancien Président n’est qu’une première étape pour sécuriser sa prochaine libération.


Nouakchott le 16 novembre 2008


Pour le Bureau Politique
Ibrahima Moctar SARR
Président de
l’Alliance pour la Justice et la démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR)

mardi 21 octobre 2008

ENTRETIEN AVEC KHALILOU DIAGANA

Le Président de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR), monsieur Ibrahima SARR, a bien voulu accorder cette interview exclusive au Quotidien de Nouakchott suite à son annonce hier du retrait de son parti de la plateforme de l’opposition Démocratique pour une sortie de crise. Cette décision a été provoquée par la nomination de trois cadres du RFD à des postes de responsabilité dans le gouvernement du Haut Conseil d’Etat. La désignation ce vendredi d’un membre du Bureau exécutif du Rassemblement des Forces Démocratiques(RFD) comme conseiller du Premier Ministre semble être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase . Entretien avec Khalilou Diagana.

Khalilou Diagana : Monsieur le Président, vous venez de dénoncer la plate-forme que vous aviez signé avec le Rassemblement des Forces démocratiques (RFD ), le Hatem, et le Mouvement pour la democratie directe (MDD) et qui constituait votre proposition commune de sortie de crise que vous avez soumise au Président du Haut Conseil d’Etat (HCE), pourquoi ?



Ibrahima Moctar SARR : En attendant que les instances du parti puissent se réunir, en ma qualité de Président de l’AJD/MR et signataire de cette plate-forme, je déclare n’être plus tenu de respecter les termes de ce protocole depuis que j’ai eu les preuves formelles que les parties prenantes ne tiennent plus le même discours par rapport à ce que doit être l’attitude de l’opposition démocratique face à la junte au pouvoir. C’est un problème de confiance et de loyauté les uns envers les autres. Dès le début de la crise, les parlementaires du RFD ont joué un rôle actif dans le bras de fer ayant opposé le Président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi aux députés frondeurs. A l’époque, l’AJD/MR avait affirmé sa neutralité dans un combat qu’elle estimait bien loin de ses préoccupations.

Après la prise du pouvoir par les militaires, le RFD est restée sur sa lancée en soutenant la junte par des manifestations en faveur des putschistes, pendant que l’AJD/MR donnait consigne à ses militants de ne prendre parti ni pour Sidi ni pour les Généraux.

Nous avons malgré toutes ces nuances, œuvré avec tous les partis membres de l’institution de l’opposition démocratique (AJD/MR ,HATEM, MDD, RFD) pour qu’une attitude commune puisse être arrêtée afin de favoriser un retour rapide à la légalité constitutionnelle. Cette volonté forte de dépasser nos différences pour faire bloc et parler d’une même voix tout en respectant nos spécificités est matérialisée par notre déclaration sortie dès le lendemain du coup d’Etat.

Et le 16 août, on signait une plate-forme en trente cinq points pour une sortie de crise. Celle-ci comportait en son sein trois points de rupture, c’est-à-dire des conditions qui si elles n’étaient pas satisfaites, interdisaient toute entrée dans le gouvernement du Haut Conseil d’Etat.

L’AJD/MR exigeait le règlement du passif humanitaire pendant la période de transition. Le RFD posait comme préalables une durée de la transition n’excédant pas 1 an et l’interdiction de la candidature des militaires en activité au 6 aout 2008 de se présenter à la prochaine élection présidentielle.

Le HATEM et le MDD n’avaient pas de points de rupture.
Le HATEM allait par la suite tenir une conférence de presse pour annoncer sa participation au gouvernement avant même que nos propositions pourtant ratifiées par son Président ne soient remises au HCE.
Ces quatre partis, conscient que leur unité était un élément structurant face aux militaires en soif de légitimité, avaient scellé un pacte de solidarité : s’il y avait un point de rupture non satisfait, tous refuseraient de participer au gouvernement.

Lorsque le Président du HCE nous a donne sa réponse en disant qu’il était globalement possible de s’entendre sauf sur les deux points de rupture du RFD, nous nous en sommes strictement tenus aux termes du pacte et décliné poliment la participation au prochain gouvernement.

L’AJD/MR, bien que le règlement du passif humanitaire demandait encore quelques clarifications, a respecté sans aucune hésitation son engagement envers ses partenaires, malgré la défection de HATEM. Et tout allait bien jusqu’au moment ou avec les dernières nominations, nous avons eu la preuve formelle que le RFD était bel et bien impliqué dans la gestion du pouvoir.


Q.D.N : Et pourtant depuis le début, des rumeurs très persistantes avaient fait état de cette implication…
I.M.S : Les rapports entre les partis ou les leaders des formations politiques ne doivent pas être basés sur des rumeurs ou des soupçons. En son temps nous avons saisi le Président du RFD pour lui demander des précisions, notamment après la formation du gouvernement du HCE. Son parti avait décidé d’exclure tout cadre ou militant coopté par la junte et il nous avait assuré que le RFD n’était nullement impliqué dans la gestion du pouvoir. Bien au contraire, les militaires usaient de tous les subterfuges pour déstabiliser son parti, en débauchant dans ses rangs par des promesses alléchantes de postes de responsabilité.

Nous l’avons cru sur parole car, encore une fois, il s’agit d’une question de confiance et de loyauté.
Cette fois-ci, il ne s’agit pas de rumeurs. Trois grands cadres du RFD viennent d’être nommés à des postes de responsabilité :
- Monsieur Sadava ould Cheikh el Hussein, nommé conseiller du Premier Ministre. Il est membre du Bureau Exécutif du RFD et chef du Département chargé des Relations avec le Gouvernement au sein de l'institution de l'opposition;

- Monsieur Ismael Ould Bodda Ould Cheikh-Sidia, nommé Directeur de l'Etablissement pour la Réhabilitation et la Rénovation de la Ville de Tintane;

- Monsieur Sidi Mohamed Ould Mayaba, nommé Directeur de l'Institut Supérieur des Etudes et des Recherches Islamiques (ISERI);
Amar ould Rabah, Président du MDD et moi-même avons rendu visite au Président Ahmed ould Daddah le 18 octobre pour avoir une fois de plus ses explications. Il nous a fait savoir que c’est une décision de son parti d’accepter toutes les nominations de l’Etat exceptées les fonctions ministérielles. Que c’est un droit pour tout mauritanien d’être nommé et qu’il n’entendait pas s’y opposer. Qu’il avait été bien averti de la nomimation de monsieur Sadava ould Cheikh el Hussein au poste de conseiller du Premier Ministre et qu’il avait donné son accord.
Nous lui avons fait remarquer que si on pouvait accepter la nomination aux deux postes de Directeurs, il en va autrement pour monsieur Sadava qui est membre du Bureau Exécutif de son Parti et Directeur du Département chargé des Relations avec le Gouvernement au sein de l’institution de l’opposition. Le poste de conseiller du Premier Ministre est éminemment politique et cette implication dans la gestion du pouvoir fragilise notre coalition dans ses propositions pour une sortie de crise. Nous nous sommes étonnés devant lui que les nominations ne concernent que les éléments de son parti, non ceux du MDD, pas même certains frondeurs de l’AJD/MR qui ont frappé des pieds et des mains pour se rapprocher du pouvoir. Pas les membres du Front National pour la défense de la Démocratie (FNDD), qui malgré leur opposition à la junte sont tout de même des cadres mauritaniens ayant le même droit que les promus RFD.
Nous avons également évoqué avec le Président du RFD les initiatives qu’il a prises pendant sa tournée à l’Extérieur pendant laquelle il a plaidé la levée des sanctions contre la Mauritanie. Personnellement je lui ai fait savoir que ce n’était pas notre rôle. Le HCE n’ayant pas accepté les propositions de l’opposition démocratique doit assumer seul la responsabilité des conséquences d’un tel embargo. Nous ne sommes pas de ceux qui les réclament, mais nous ne devons pas être les pompiers du HCE.

C’est fort de tout cela que j’en suis arrivé à la conclusion que la plateforme rédigée par l’opposition afin d’éviter la reproduction des erreurs de la 1ère transition ratée n’était plus une référence après la dégradation du climat de confiance qui prédominait jusque là au sein de la coalition AJD/MR-MDD-RFD.
Et l’AJD/MR, tout en restant ferme et cohérente avec sa position prenant acte du coup d’état du 6 août 2008, continuera d’interpeller les nouvelles autorités pour la création des conditions nécessaires à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, garantissant la paix et éloignant durablement du chemin de l’instabilité.

Q.D.N : Vous voulez dire que vous rejoignez le FNDD ?

I.M.S : Absolument pas ! J’estime que même si l’ensemble de la communauté internationale et une bonne partie de l’opinion nationale réclament le rétablissement de Sidi ould Cheikh Abdallahi ne serait-ce que pour signer sa démission, une telle chose me semble irréaliste et ne peut en aucun cas favoriser une issue apaisée à la crise

Q.D.N : Votre retrait de la plateforme de l’opposition remet-il en cause l’institution de l’opposition dont vous êtes le Secrétaire Général ?

I.M.S : L’institution de l’opposition est une émanation de l’Etat qui l’a mise à disposition de l’opposition démocratique, c’est-à-dire l’opposition qui reconnaît le pouvoir en place. Jusqu’à preuve du contraire nous nous réclamons de l’opposition démocratique. L’institution vient de se doter d’un programme ambitieux pour l’ancrage de la démocratie, elle envisage de prendre une initiative pour permettre aux mauritaniens de se rencontrer et discuter. Sur tout cela nos partis partis respectifs peuvent travailler ensemble, chacun assumant ses propres responsabilités. Mais les accords avec les partis politiques sont d’un autre ordre, et chaque parti – en tous cas l’AJD/MR – entend s’assumer pleinement.

Q.D.N : Et les militaires ?

I.M.S : Les militaires doivent retourner rapidement dans les casernes et s’éloigner définitivement du champ de la politique. Mais il faut qu’ils règlent certaines questions essentielles qu’un Président civil résoudrait plus difficilement. Je pense au passif humanitaire par exemple, dont le règlement définitif est indispensable pour la consolidation de l’unité nationale. Je salue au passage la reconnaissance aujourd’hui même par l’Etat guinéen du génocide de près de 50 000 personnes, le sinistre camp Boiro sera érigé en mémorial.

Vous savez, comme je l’ai toujours dit, le vrai problème se trouve pas chez les militaires mais les politiques qui ne veulent pas s’entendre sur l’essentiel. Ils veulent le pouvoir et ne sont pas prêts à payer le prix que cela réclame. Tant que les politiques continueront à agir comme ils ont toujours fait, les militaires seront toujours là pour exploiter leur incapacité à conduire les affaires du pays. Souvenez-vous, ce sont eux qui ont fait les beaux jours de tous les régimes militaires, en particulier celui de Maaouiya ould Sid’Ahmed TAYA, ce sont eux qui avaient donné carte blanche au Comité Militaire pour la Justice et la Démocratie (CMJD) pour faire sa mauvaise transition origine de tous les maux que nous vivons actuellement ; Ce sont eux qui ont empêché l’alternance politique en mars 2007 et ce sont eux aujourd’hui, qu’il soient d’un bord ou de l’autre, qui sont en train de rater cette nouvelle transition forcée.

Q.D.N : Accepterez-vous la candidature d’un membre du HCE à l’élection présidentielle ?

I.M.S : Comme je l’ai dit plus haut, la non candidature des militaires en activité au 6 août 2008 était un point de rupture du RFD, pas de l’AJD/MR. Je vous ai aussi dit que la place des militaires est dans les casernes, ils ne doivent plus interférer dans la politique. Cependant, la décision finale sera prise par mon parti lorsque ses instances seront en mesure de se réunir régulièrement.



Q.D.N : Vous faites allusion à la crise au sein de l’AJD/MR. N’est-ce pas à cause d’elle que vous quittez la plateforme signée avec le Président Ahmed ould Daddah pour balayer l’accusation d’être inféodé au RFD ?

I.M.S : Loin s’en faut. Si les événements dont je viens de vous entretenir ne s’étaient pas produits, je n’aurais pas eu cette réaction malgré la crise au sein de mon parti qui a atteint un point de non retour.
Cette crise interne a trois composantes qui se sont fédérées pour abattre l’ennemi commun : le Président du parti.

1) En premier lieu, les éléments infiltrés d’autres partis politiques qui sont contre notre ligne politique de réconciliation nationale et veulent nous ramener vers un radicalisme rugueux et dépassé, saper les bases du parti et fragiliser les positions du Président et récupérer le parti au profit de leurs commanditaires

2) Des entristes coûte que coûte au pouvoir qui devant la décision du parti de ne pas entrer dans le gouvernement du HCE, font des pieds et des mains , appuyés par certains milieux proches du pouvoir, pour amener l’AJD/MR à s’impliquer dans le gouvernement sans conditions. L’hypothèse d’un gouvernement d’union nationale après les journées sur la démocratie prévues par la junte a aiguisé leur appétit.

3) Et enfin, viennent les irréductibles contestataires de toute autorité qui pensent que la discipline n’est pas une bonne recette pour le travail en groupe, ils s’accommoderaient bien d’un homme de paille (rires).

Ces trois groupes chacun en ce qui le concerne est allé jusqu’à la limite de la forfaiture et ils ont trouvé comme point d’ancrage commun la contestation de l’autorité du Président. Jusque là, ils ont même réussi à bloquer le fonctionnement du bureau Politique. Le conseil national qui est l’organe de règlement des conflits au sein du Bureau Politique se réunira très prochainement pour tenter de débloquer la situation sinon ce sera certainement un congrès extraordinaire qui décidera de l’avenir du parti.

Q.D.N : En tant que Président, que pouvez-vous faire pour sauver ce parti ?

I.M.S : Appliquer les décisions pour le respect de la discipline au sein du parti et le respect de la ligne du parti.

Q.D.N : On vous accuse d’un dirigisme tendu et d’une gestion opaque des fonds, que répondez-vous à cela ?

I.M.S : Depuis sa création le 19 aout 2007, l’AJD/MR n’a jamais reçu une subvention de l’Etat car n’ayant pas participé aux dernières élections municipales et législatives. Le parti n’a pas encore achevé son implantation, les quelques cotisations des membres du Bureau Politique couvrent à peine les factures d’eau et d’électricité et les frais de gardiennage. Alors où sont les fonds à gérer ?
La location du siège coûte 140.000 UM par mois. A ce jour, nous n’avons aucun arriéré de loyer et toutes les factures sont payées. Le siège a été entièrement réfectionné et équipé. Le Président que je suis s’est débrouillé pour amener certains cadres nationaux qui parfois veulent garder l’anonymat à apporter leurs contributions pour aider le parti à vivre. Nos sections en Europe et en Amérique ont repris le relais ces derniers temps. De tout cela, au moins 2 Vice Présidents, le Secrétaire Général et le Trésorier Général sont amplement informés.
Quand à la première partie de votre question, je pense plutôt que le prochain congrès doit renforcer les pouvoirs du Président car l’excès de démocratisme dans la prise de décision est un facteur bloquant.

Q.D.N : Votre parti participera-t-il aux journées nationales de concertation sur la Démocratie ?

I.M.S : Si c’est pour avaliser à l’applaudimètre les propositions des parlementaires favorables à la junte, en remplissant la salle de partis cartables et de sociétaires civils qui ne représentent qu’eux-mêmes, nous préférons rester en dehors de cette mascarade. Le HCE aurait du préparer ces journées en conviant les partis politiques représentatifs pour ébaucher une solution politique. Et ouvrir ensuite un véritable débat national pour discuter des problèmes de fond. A défaut, on reproduira fatalement les erreurs du CMJD.

Propos recueillis le 20 octobre 2008 par Khalilou Diagana – Quotidien de Nouakchott


dimanche 19 octobre 2008

LA PLATEFORME DE L’OPPOSITION NE TIENT PLUS

Trois hauts cadres du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) ont été récemment nommés par le gouvernement du Haut conseil d’Etat à des postes de responsabilité :


  • monsieur Sadava ould Cheikh el Hussein, nommé conseiller du Premier Ministre. Il est membre du Bureau Exécutif du RFD et chef du Département chargé des Relations avec le Gouvernement au sein de l'institution de l'opposition;



  • monsieur Ismael Ould Bodda Ould Cheikh-Sidia, nommé Directeur de l'Etablissement pour la Réhabilitation et la Rénovation de la Ville de Tintane;



  • monsieur Sidi Mohamed Ould Mayaba, nommé Directeur de l'Institut Supérieur des Etudes et des Recherches Islamiques (ISERI);


Interloqués, monsieur Amar ould Rabah, Président du Mouvement pour la Démocratie Directe et moi-même, avons rendu visite hier (18 octobre 2008) à monsieur Ahmed ould Daddah , Président du RFD, pour nous édifier sur ces nominations.

Le Président du RFD nous dit être au courant de ces nominations qu’il n’a pas suscitées, elles ne sont pas incompatibles avec les orientations de son parti qui accepte toutes les accessions à des postes non ministériels dès lors que les cadres qui en bénéficient ont les compétences requises.

Nous lui avons rétorqué que le poste de conseiller du Premier Ministre était éminemment politique, l’accepter c’était fouler du pied la plateforme en 35 points signée le 16 août dernier par les quatre partis de l’opposition démocratique (AJD/MR, HATEM, MDD et RFD) et soumise aux nouvelles autorités.

Deux points essentiels n’ayant pas été satisfaits par le HCE (transition n'excédant pas 1an, non candidature des militaires en activité au 6 août 2008 à la prochaine élection présidentielle), nous avons décidé de rester dans l’opposition, sauf HATEM qui a fait faux bond en décidant d'accompagner les militaires dans leur transition malgré les engagements contractés avec nous.

L’attitude du RFD, inopportune au moment où le HCE refuse de plier à tous les appels pour un retour rapide à la légalité constitutionnelle, fragilise considérablement la coalition AJD/MR-MDD-RFD.



En conséquence, je déclare au nom de mon parti, que nous ne sommes plus liés par la plateforme. L’AJD/MR, cohérente avec sa position prenant acte du coup d’Etat du 6 août 2008, fera de nouvelles propositions de sortie de crise avec comme seul guide l’intérêt supérieur de la Mauritanie.



Nouakchott le 19 octobre 2008
Ibrahima Moctar SARR
Président de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation

lundi 27 août 2007

AJD/MR, notre nouveau parti

Chers compatriotes,

Le programme du Mouvement pour la Réconciliation (MRN) lors de l’élection présidentielle de mars 2007, axé principalement sur la résolution de l’épineux problème de la cohabitation entre nos différentes communautés, qui vivent côte à côte sans réellement se fréquenter, avait mis l’accent sur une nécessaire réconciliation pour construire notre unité nationale et ramener la paix dans nos cœurs et dans nos esprits.

Ce diagnostic, qui ne date pas d’aujourd’hui pour ceux qui me connaissent, a été plébiscité par près de 8% des électeurs, faisant du MRN la deuxième force de l’opposition.

La mutation de ce mouvement en parti politique était un événement très attendu par la base mais constituait un grand défi.

En effet, comment rassembler l’Alliance pour la Justice et la Démocratie (AJD), le Collectif pour le Changement et l’Alternance (CCA), FLAM/Rénovation, la dissidence du PLEJ, des personnes issus d’autres formations politiques, des personnalités indépendantes, toutes ces trajectoires politiques différentes, autour d’un même projet ?

Voilà l’ampleur du défi qui a été relevé lors du Congrès extraordinaire de l’AJD qui s’est tenu le 18 et 19 août 2007 à Nouakchott, grâce à la sagesse et la haute qualité des intervenants venus de toutes les régions du pays, parfois de l’Etranger.

Il a permis la naissance sur des bases pérennes de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie / Mouvement pour la Rénovation (AJD / MR) , qui m’a choisi comme Président.

C’est l’occasion pour moi de renouveler mes remerciements à tous ces hommes et ces femmes qui ont réussi à oublier les doléances de leur chapelle d’origine pour ne retenir que l’intérêt de la Mauritanie. Peut-on prôner la réconciliation ou l’unité quand on est divisés ? Non, on n’avait pas le droit de décevoir les attentes exprimés très tôt par la base : créer un cadre légal pour commencer l’implantation de notre parti.

Je puis vous assurer qu’aucun effort n’a été ménagé par la commission chargée d’établir des contacts, qui a travaillé d’arrache pied pendant plus de cinq mois, allant jusqu’à différer la date de la tenue du congrès, pour s’associer avec tout parti, mouvement de l’intérieur ou de l’extérieur, suffisamment proche de la ligne politique que nous défendons.

L’avenir d’une démocratie est dans son opposition, alors préparons-le dès aujourd’hui !

Nous invitons tous nos militants à adhérer à l’AJD/MR, à s’inscrire sur les listes électorales pour que leurs voix soient entendues dans un avenir proche à l’Assemblée Nationale, au Sénat, dans les mairies. Et dans tous les centres d’exercice du pouvoir au service du citoyen.

Nouakchott, le 27 août 2007
Ibrahima SARR
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ibrahima.sarr.blog@gmail.com